A toutes les gloires de la France.

Ou, pour le moins, aux stars et célébrités car la galerie des batailles n'est réservée qu'à l'élite de la fine fleur du suc de l'acmé de la crème de la crème des premiers de cordée hélas décédés trop tôt.

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Galerie des batailles.

Versailles -- juillet 2020

Détail  de la pendule "aux sultanes" qui trône sur le manteau de la cheminée de marbre bleu turquin, merveille au cadran flanqué de deux Orientales de bronze supportées par quatre dromadaires et encadrée des deux girandoles présentées hier.

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Et comme vous êtes friands d'exotisme, je vous présente l'ensemble demain.

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Antichambre des Nobles de la Reine.

Grands appartements.

Premier étage.

Aile de la Reine.

Versailles -- Juillet 2020.

L'ami des pique-niques réussis.

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Né en 1737, Parmentier s’enrôle dans les services de santé des armées de Louis XV et commence sa carrière pendant la guerre de Sept Ans. Prisonnier des Prussiens, il croupit quelque temps dans une geôle, nourri seulement de bouillie d’un tubercule appelé « pomme de terre », dont il découvrit ainsi les qualités nutritives...

Entré comme apothicaire à l’hôtel des Invalides à Paris, il mène des travaux de recherche sur les végétaux susceptibles de remplacer ceux traditionnellement employés pour la nourriture des populations dans le but de trouver des moyens de mettre fin aux disettes qui sévissaient dans le royaume.

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Membre de la Société d’agriculture, professeur au Collège de pharmacie et à l’école de boulangerie, ses travaux sur la pomme de terre, donnèrent lieu en 1789 à un Traité sur la culture et les usages des pommes de terre, qui connut un grand succès, et lui valurent un beau compliment de Louis XVI : « La France vous remerciera un jour d’avoir trouvé le pain des pauvres ! ».

Il est sollicité par les comités révolutionnaires chargés des questions agricoles, d’hygiène et de secours aux pauvres, devient membre de l’Institut en 1795 et Premier pharmacien des armées en 1800.

Il traversa donc tous les régimes sans encombre.

Il est représenté ici dans son habit d’académicien, relevé de la croix d’officier de la Légion d’honneur, et tenant un bouquet champêtre d'épis de blé, de maïs et de fleurs de pommes de terre.

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Antoine Augustin Parmentier par François Dumont l'Aîné (1812)

Salles consacrées au XIXème siècle.

Attique de l'aile du midi.

Versailles -- Décembre 2019.

Le plafond du salon de la paix est composé de cinq peintures

    La France donne la paix à l'Europe, au centre
    L'Espagne accepte la paix
    L'Europe chrétienne en paix
    L'Allemagne accepte la paix
    La Hollande accepte la paix

Sur cette première peinture, la France, à gauche sur la photo, est peinte  vêtue du manteau bleu fleurdelisé, porte la couronne fermée, tient le bouclier aux trois fleurs de lys et ordonne, de son sceptre, à la Paix de porter son message aux puissances représentées dans les voussures.

Le char de la France est représenté à ses pieds : il est tiré par quatre colombes ; celles-ci sont réunies deux à deux par un joug et portent des médailles : les deux premières sont ornées des emblèmes de la France (lys) et de la Bavière (trois fuseaux) pour signifier le mariage en 1680 du Dauphin, fils de Louis XIV, avec Marie Anne Christine Victoire de Bavière ; les deux autres colombes portent les emblèmes de la France (lys) et de la Castille (tour) pour faire allusion au mariage en 1679 de Marie-Louise d’Orléans, fille de Monsieur, frère de Louis XIV, avec le roi d’Espagne Charles II. Deux autres colombes sont peintes tout en bas de la composition : elles portent des médailles avec les symboles de la Savoie (croix) et de la France (lys) pour signifier le mariage en 1684 du duc de Savoie, Victor Amédée II, avec Anne-Marie d’Orléans, autre fille de Philippe d’Orléans, frère de Louis XIV. Cette allégorie représente la paix européenne scellée par les mariages princiers.

De plus amples détail ici : Lien

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Sous Marie Antoinette, le salon de la Paix faisait partie de l'appartement de la reine.

Elle l'utilisais parfois comme salon des jeux où elle y perdait des sommes astronomiques, couvertes par le roi.

Une façon d'avoir la paix dans le ménage ?

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Restauré jusqu'en ce début d'année via un mécénat du groupe Renault, il est peu probable que ce partenariat soit florissant dans les prochaines années. Il eut été plus inspirant, peut-être de sponsoriser, le salon de la guerre, des coups bas, de la malversation, des luttes intestines, de la trahison, de la grande illusion, des évasions rocambolesques...

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La France donne la paix à l'Europe de Charles Le Brun (1685)

Salon de la Paix.

Versailles -- Juin 2020.

Pour finir joyeusement cette semaine dédiée à deux grands Louis, un putto.

Quoi de plus charmant que ces putti joufflus, grassouillets et ailés dans les décorations des 16ème et 17ème siècles. La mode en est passé.

Ceux de la frise de la galerie des glaces vous regardent de haut. Tous différents, en voici un.

Alors, tant de poupons me donnent envie de clore cette semaine à double hommage avec un Evan Evans (Louis de Funès) chanteur avec son fils Olivier.

https://www.youtube.com/watch?v=BgbtJtttQuY

Nous sommes en 1970 dans l'homme orchestre de Serge Korber, film qui n'est pas le plus célèbre de sa filmographie.

De Funès chantant les pipis et les popos...de quoi laisser songeur si les putti si haut placés et sans couche avaient envie de s'amuser aux frais des visiteurs. Assurément de quoi terminer cette semaine de bonne humeur. Soyez prudent, un accident est si vite arrivé.

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Prenez votre temps.

Levez le nez.

Bonne visite.

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Galerie des glaces.

Versailles