Et au XVIIème siècle ?
Comment pensez-vous que les paysans ont réagi quand on a sacrifié leurs terres agricoles fertiles, leurs essarts, les hameaux ou leurs marais poissonneux et putrides en les drainant pour capter l'eau et ainsi remplir les bassins de rétention artificiels nécessaires au plaisir du roi.
Nos combats d'aujourd'hui ressemblent à ceux d'hier mais de nos jours ils forment un mélange peu lisible
- de décroissant raisonné,
- d'antitout bon à rien, mauvais à tout sauf à leur cause personnelle,
- de vrai écologiste responsable,
- de spolié au profit du béton des autres,
- de jouisseur d'une nature de loisir rien qu'à eux (non partagée)
- d'agriculteur perdu entre changement climatique, injonction étatique et nécessité de gagner des sous,
- et de tant d'autres.
Ils s'autorisent à manifester leur mécontentant dans une visibilité et lisibilité souvent contre productive.
Au XVIIème, un petit séjour aux réales royales, une famine sévère, un enrôlement d'office ou un coup de sabre réglait le problème.
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Dans tous les cas, on faisait dans le développement durable.
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Les bassins existent toujours en masse, certains sont devenus des réserves naturelles que l'on défend bec et ongles (plateau de Saclay par exemple, terre arables fertiles et bassin artificiels louisquatorziens qui n'ont rien de naturel face à la forêt primitive mais le sont désormais à notre échelle).
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Voici donc les grands réservoirs accolés au château.
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Grands réservoirs accolés au théâtre royal.
Versailles -- Mai 2023.
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