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Le cabinet du grand conseil montre un grande table avec un seul siège pour le roi.
Cependant, sur le coté, un autre séant.
Est-ce pour une éminence grise ?
Assurément non.
Un garçon bleu (Valet de l'appartement intérieur du roi) ?
Que nenni.
Un cardinal rouge ami de maman ?
Anachronique.
.
En fait, je n'en sais rien même si la nature du fauteuil laisse supposer un très haut rang (La Reine, princes de sang...)
Et toc.
.
Cabinet du grand conseil.
Premier étage du corps principal du château.
Versailles -- Septembre 2017.
Pour ceux qui préfèrent l'Ovide à l'eau pleine.
« […] celle que l’épouse du souverain des dieux exila de l’univers et qui obtint à
peine par ses prières un asile de la vagabonde Délos au temps où cette île flottait,
légère, sur les eaux. Là, appuyée contre un palmier et contre l’arbre de Pallas, Latone
mit au monde deux jumeaux, en dépit de leur marâtre. Même devenue mère, elle dut
encore, assure-t-on, s’enfuir de là devant Junon, et emporter sur son sein ses deux
divins enfants : déjà elle était parvenue sur le territoire de la Lycie, patrie de la Chimère ;
un jour que le soleil accablait les campagnes d’une lourde chaleur, la déesse, épuisée
par une longue fatigue, fut prise, sous les feux de l’astre, d’une soif ardente ; ses
enfants avides avaient tari le lait de ses mamelles. Il advint alors qu’elle aperçut au fond
de la vallée un étang de médiocre étendue ; des paysans y cueillaient l’osier fertile en
rejetons, le jonc et l’algue chère aux marais. La fille du Titan s’approche et, fléchissant le
genou, elle se penche sur la terre, pour puiser dans les eaux fraîches de quoi se
désaltérer. Les manants le lui défendent ; la déesse répond en ces termes à leur
défense : “Pourquoi m’interdire je suis venue jouir d’un bien commun à tous ; et pourtant
je vous demande en suppliant de m’en faire don. Je ne voulais pas y baigner mes
membres ni mon corps fatigué, mais apaiser ma soif. Tandis que je parle, ma bouche
n’a plus de salive et mon gosier desséché livre à peine un passage à ma voix. Une
gorgée d’eau sera pour moi un nectar ; je reconnaîtrai que je vous dois la vie ; car vous
m’aurez donné la vie en me donnant cette eau. Laissez-vous toucher aussi par ces
enfants, qui de mon sein vous tendent leurs petits bras.” Il se trouvait, en effet, que ses
enfants tendaient alors les bras. Qui aurait pu n’être point touché par les douces paroles
de la déesse ? Cependant ils persistent, malgré sa prière, à la repousser ; par des
menaces ils veulent la contraindre à s’éloigner et ils ajoutent encore des injures. Ce
n’est point assez ; eux-mêmes, avec leurs pieds et leurs mains, ils troublent les eaux de
l’étang et, du fond de son lit, par méchanceté, ils soulèvent la vase molle en sautant de-ci
de-là. La colère a fait oublier sa soif à la fille de Céus ; elle cesse de supplier des
gens qui n’en sont pas dignes et ne se résigne pas à tenir plus longtemps un langage
humiliant pour une déesse ; levant les mains vers les astres : “Puissiez-vous vivre
éternellement, dit-elle, dans votre étang !” Le souhait de la déesse est exaucé : ils
trouvent un plaisir à rester dans les ondes ; tantôt ils plongent tout leur corps au fond de
l’eau dormante ; tantôt ils montrent la tête, parfois ils nagent à la surface ; souvent ils se
posent sur la rive de l’étang ; souvent ils rentrent d’un bond dans leurs humides et
froides retraites. Mais ils fatiguent encore leurs vilaines langues à quereller et, quoique
cachés sous les eaux, effrontément, jusque sous les eaux, ils essaient de l’outrager.
Leur voix est devenue rauque, leur gorge est enflée par l’effort de leur souffle et les
injures qu’ils lancent distendent leur large bouche béante. Leur tête rejoint leurs épaules
et leur cou disparaît ; leur échine se colore de vert ; leur ventre, la plus grande partie de
leur corps, est désormais tout blanc ; ce sont de nouveaux êtres, qui sautent dans les
profondeurs bourbeuses, des grenouilles. »
OVIDE, Les Métamorphoses, édition présentée et annotée par Jean-Pierre Néraudau,
traduction de Georges Lafaye, Paris, Gallimard, 1992, p. 202-204.
Source du texte : ici
Bassin de Latone.
Versailles -- octobre 2016.
Bonjour, ce blog est né :
- de ma proximité géographique avec le domaine de Versailles.
A 15 minutes, donc, ni trop loin, ni trop proche. Je suis là en voisin en quelque sorte.
- de l'acquisition en 2010 d'un appareil photo reflex numérique puis de quelques successeurs
2010 : SONY a230 avec objectif standard 18-55 (3.5-5.6) et zoom sigma DG 70-300 (1.4-5.6)
2015 : SONY a7 i plein format 24.3 Méga Pixels avec objectif standard 28-70 (3.5-5.6)
2019 : SONY a7 iii plein format objectif standard FE 28-70 mm F/3.5-5.6 OSS
2022 : Objectif grand angle SONY Zeiss 16-35 mm, F/4 ouverture constante, stabilisateur OSS
J'ai fait aussi des photos plus spontanées avec du matériel de moindre qualité.
2005 : SONY CYBERSHOT
2009 : CASIO EXILIM EX-H10 12.1 Méga pixels
2013 : NIKON Coolpix 16 Méga pixels
2019 : Samsung J6
2022 : Motorola G9PLAY
Les aimables agents interdisent l'utilisation d'un pied (cela relève du domaine des professionnels).
- de l'acquisition d'une carte annuelle au domaine de Versailles
Quelle belle invention que ce passe annuel !
Vive le passe annuel.
Voyez sur http://www.chateauversailles.fr/
- des conseils toujours précieux, parfois envieux, d’un ami adepte de la balance des blancs manuelle (à l’époque) et du matériel de compétition sous-exploité.
Merci à lui.
Ce blog contient parfois des photos
- de visiteurs (Tant ils sont nombreux mais aussi source d’inspiration)
- d'agents du parc (Ils font partie de la vie du domaine et sans eux...)
Si une de ces photos doit être enlevée pour de légitimes problèmes de droit à l'image, faites le moi savoir. Contactez-moi en privé le cas échéant.
Une part des photos se veut humoristique ou décalée.
Si l’à peu près pourri ou le calembour moisi ne vous fait pas peur. Tant mieux.
Vous excuserez mes approximations probables et les fautes de frappe ou d’orthographe possibles.
Partagez, citez, référencez ce blog tant qu’il vous plaira.
Si un cliché vous plait et qu’une exploitation vous tente, contactez-moi en privé.
Les droits d’auteur, cela se respecte.
Dans tous les cas, un commentaire de votre part sera le bienvenu et me motivera.
N'oubliez-pas, ce site est là pour le plaisir des yeux.
Thierry