La nativité

Fondateur d’une dynastie de peintres, Noël Coypel (1628-1707) s’illustre brillamment dans plusieurs domaines : plafonds, peintures de chevalet, arts graphiques ou cartons de tapisserie.
Après avoir reçu une première formation à Orléans, il revient à Paris et participe aux décors de l’opéra Orfeo de Luigi Rossi. Repéré par le peintre Charles Errard, alors directeur des décors royaux du Louvre, le grand décor devient la partie essentielle de son activité : ceux des résidences royales (les Palais du Louvre, des Tuileries, de Versailles et de Trianon), tout comme ceux du Parlement de Bretagne, à Rennes, ou de l’église royale des Invalides.

En parallèle, Noël Coypel franchit avec brio les étapes de la carrière académique. Reçu en 1663 à l’Académie royale de peinture et de sculpture, il est, dès 1664, nommé professeur, avant de prendre la tête de l’Académie de France à Rome de 1673 à 1675, puis celle de l’Académie royale de peinture et de sculpture en 1695.

Malgré ses nombreuses réalisations, le nom de Noël Coypel est aujourd'hui éclipsé par celui de ses fils : Antoine et Noël-Nicolas Coypel ainsi que son petit-fils Charles-Antoine Coypel.

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La nativité a été peinte pour les Tuileries et fût très admirée en son temps. Elle décorait l'oratoire de Louis XIV dans son petit appartement.

Le charme provient d'un éclairage particulier entre la bougie et la "lumière du Monde" qu'est l'enfant Jésus. Tout en étant sacrée, cette œuvre évoque aussi l'intimité d'une scène familiale.

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La nativité (1668).

Exposition Noël Coypel

Galerie des Cotelle.

Grand Trianon.

Domaine de Marie-Antoinette.

Versailles -- Octobre 2023.