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8 octobre 2015 4 08 /10 /octobre /2015 04:39
Attention sol glissant.

Ne pas courir dans la cour.

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Hep, vous là-bas !

Trrriiiliiiiiiiii-iiiiiiii !

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Cour royale prise de la salle du conseil

Versailles -- Septembre 2015.

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 06:04
La saison des migrations.

Direction plein ouest pour ces Parapluvius pedibus.

Espèce dotée de bras atrophiés, elle se pare à la saison des amours d'atours colorés au dessus de la tête. A la période des pluies et probablement en quête d'un point de ralliement ensoleillé, le sens de l’orientation de Parapluvius est étonnant de précision tant la vue de l'animal est faible en cette période, vue masquée tant par ses atours prénuptiaux que par une inclinaison basse du regard vers le terrain rendu glissant de la grève d'honneur par une mousson motivée née de la rencontre entre une dépression venue de l'ouest et des vents chauds et à hygrométrie élevée, reliquats d'un épisode cévenol venu du sud (il me manquait le point cardinal du septentrion, le voici cité à son tour) ; cas rare où les mâles sont fréquemment moins colorés que les femelles.

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Aile des ministres sud.

Cours d'honneur.

Versailles -- Septembre 2015.

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6 octobre 2015 2 06 /10 /octobre /2015 04:00
Un temps à ne pas mettre un vigile dehors.

Un cliché tout en rayures. Qui a dit que les rayures grossissaient ?

Guérite des agents de sécurité.

Grille de la cour d'honneur.

Versailles -- Septembre 2015.

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5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 04:07
Il pleut à Sceaux.

J'avais promis hier une semaine de temps qui n'est jamais de saison qu'elle que soit la saison.

Commençons par cette vue d'ensemble très engageante.

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Avenue de Sceaux.

Place d'Arme.

Cours d'honneur.

Château.

Ciel qui sourit gris souris.

Versailles -- Septembre 2015.

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4 octobre 2015 7 04 /10 /octobre /2015 04:40
Dernières grandes eaux de la saison.

Forcément avec les restrictions dues aux sécheresses et à la surexploitation des nappes...

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Il faut remédier à cette absence de pluie.

Aussi, la semaine prochaine, je vous propose une série sur le temps de chien à Versailles.

Oui, je ne me déplace pas uniquement en cas de ciel bleu. Couvrez-vous bien.

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Aile des ministres nord.

Les toilettes pour le public (Détail)

Versailles -- Septembre 2015.

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3 octobre 2015 6 03 /10 /octobre /2015 04:48
A l'ombre des grands hommes...

...une pitchounette certainement très fatiguée.

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Un des six bustes d'empereur Romain.

Salon de la guerre.

Grands appartements.

Versailles -- Septembre 2015

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2 octobre 2015 5 02 /10 /octobre /2015 04:25
Tirer dans les coins.
Le regard du prof

1. Le coin manifeste les trois dimensions de l’espace. À l’angle, quatre des plans qui constituent l’architecture (lorsqu’elle est une boîte) se rencontrent. Ici, la couleur vient révéler l’architecture : elle se dépose sur chacun des plans mais pas indifféremment, car l’espace n’est jamais compris comme une donnée abstraite et la gravité opère : la couleur molle glisse jusqu’au sol.

2. Kapoor propose une nouvelle manière de spatialiser la couleur, de peindre dans l’espace.
Métaphoriquement, l’œuvre interroge la fonction du musée : est-il ce qui donne sa forme à l’œuvre qu’il abrite ? Shooting into the corner macule le musée moderniste, espace blanc et aseptisé, hors du temps et de l’histoire : il bouscule son ordre idéal. Le canon et le vocabulaire (shooting) sont guerriers, la couleur rouge est l’attribut de Mars. Références artistiques : Niki de Saint- Phalle,Tir, 1961. Elle déjoua la connotation masculine de la création.

3. L’œuvre s’inscrit dans la querelle qui, depuis la Renaissance, oppose dessin et couleur, disegno et colorito.

4. Ailleurs, Kapoor a usé d’une couleur immatérielle (Void, 1991), à la manière d’Yves Klein, mais, ici, la couleur est davantage qu’une qualité de la lumière, elle est incarnée et terrestre.

5. Le coin revêt des dimensions symboliques multiples : en Russie, dans les foyers orthodoxes, c’est le lieu privilégié où l’on accroche l’icône. Kasimir Malevich y suspend Quadrangle noir, 1914, l’élément premier du langage suprématiste. Au coin, dans l’institution scolaire, on envoie l’enfant indocile : on lui refuse ainsi l’espace.
La pièce se présente comme une variation autour de la notion, récurrente chez Kapoor, de matrice : la charge s’adapte au fût du canon comme si ce dernier l’avait générée. Mais, lorsqu’elle éclate, la charge perd sa forme. Le coin devient alors une nouvelle matrice, il redonne forme. Richard Serra, Casting, 1969.

6. L’œuvre propose un principe mâle. Svayambh (Nantes, 2007), d’une grande sensualité, développait son pendant femelle.

Je n'aurai pas dit mieux (Source ici)

A signaler tout de même que pour l'exposition à versailles, l'ensemble des projectuiles ont été tirés avant l'ouverture de l'exposition. L'explication dans un prochain article.

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Shoot into the Corner d'Anish Kapoor.

Salle du jeu de Paume

Versailles -- Septembre 2015.

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PS : une personne m'a demandé pourquoi je ne mettais pas de photo des dégradations faites à l’œuvre placée sur le tapis vert. C'est volontaire. J'en publierai certainement une, mais une fois l'exposition retirée. Je ne souhaite pas faire écho avant cela à ces tags aux messages inacceptables mais finalement acceptés par une marge de personnalités officielles car, quand on voit le coût de cette exposition et le nombre de gardien employés à empêcher (à juste titre) le visiteur de prendre un cliché avec flash ou de marcher sur l'herbe...on ne me fera pas croire que le musée (ou les assurances) n'avait pas les moyens de mettre à demeure jour ET nuit une escouade de gardiens ou de vigiles suite aux premières dégradations...4 fois, c'est 3 fois de trop.

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1 octobre 2015 4 01 /10 /octobre /2015 04:23
On a retrouvé Anne d'Autriche.

Salle d'attente pour les visites guidées.

Aile des Ministres Nord.

Versailles -- Septembre 2015.

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30 septembre 2015 3 30 /09 /septembre /2015 04:02
Le Grand Trianon.

Aile de Trianon sous bois, galerie des Cotelle, aile droite et péristyle

Le tout déformé par la prise de vue panoramique.

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Jardin haut et Grand Trianon.

Versailles -- Août 2015.

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- Quoi, un article sans jeux de mots, sans remarque graveleuse ou gravillonnaire.

Allez, un effort ! Soit drôle et innovant et en moins de 15 mots !

- Non.

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 04:37
Désaccord sur l'accord.

- Allez, et maintenant, l'intégrale des sonates pour flûtes de Johann Joachim Quantz.

- Zzzzzzzzzz

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Jupiter, le dieu des dieux, a du mal à résister à la beauté féminine. Aussi, Junon, sa femme, a-t-elle souvent l'occasion de manifester sa jalousie...

Jupiter, toujours infidèle à Junon, s'est épris de la nymphe Io. Pour échapper à la vigilance de son épouse, il transforme Io en une génisse d'une blancheur éclatante.

Mais Junon, méfiante, voit l'animal, se doute de quelque chose, et demande à Jupiter de lui en faire un don. Celui-ci s'exécute à contre-coeur. Junon charge alors Argus de surveiller la génisse.

Argus est un être à cent yeux : ceux-ci se reposent à tour de rôle par groupes de deux ; ainsi il peut exercer sa surveillance en permanence. Mais Jupiter appelle Mercure pour délivrer Io. Le dieu ailé s'élance sur terre. Là, il fabrique une flûte, la syrinx, et par ses mélodies, il charme Argus dont tous les yeux cèdent au sommeil. Mercure frappe alors la tête d'Argus qui roule en bas d'un rocher. Junon recueille les cent yeux d'Argus, en couvrant le plumage de l'oiseau qui lui est cher, le paon, et les répand comme des pierres précieuses sur sa queue étoilée. Ensuite, Jupiter obtiendra le pardon de Junon. Io redeviendra une jeune fille qui ne gardera de son ancienne apparence que l'éclatante blancheur de son teint.

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Heureusement que le peintre n'a pas peint les 100 yeux sur Argus...il aurait eu bien du mal à le les lui représenter tous.

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Mercure et Argus de René-Antoine Houasse.

Commandé en 1688 pour la chambre du Sommeil, première chambre du roi au Grand Trianon.

Grand Trianon,

Versailles -- Août 2015.

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Histoire d'Argus, Io, Junon, Mercure et Jupiter reprise in extenso du site du collège Jean des Barres (77) : lien

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Avant Propos

Bonjour, ce blog est né :

- de ma proximité géographique avec le domaine de Versailles.
A 15 minutes, donc, ni trop loin, ni trop proche. Je suis là en voisin en quelque sorte.
 

- de l'acquisition en 2010 d'un appareil photo reflex numérique puis de quelques successeurs
2010 : SONY a230 avec objectif standard 18-55 (3.5-5.6) et zoom sigma DG 70-300 (1.4-5.6)

2015 : SONY a7 i plein format 24.3 Méga Pixels avec objectif standard 28-70 (3.5-5.6)

2019  : SONY a7 iii  plein format objectif standard FE 28-70 mm F/3.5-5.6 OSS

2022 : Objectif grand angle SONY Zeiss 16-35 mm, F/4 ouverture constante, stabilisateur OSS


J'ai fait aussi des photos plus spontanées avec du matériel de moindre qualité.

2005 : SONY CYBERSHOT

2009 : CASIO EXILIM EX-H10 12.1 Méga pixels

2013 : NIKON Coolpix 16 Méga pixels

2019 : Samsung J6

2022 : Motorola G9PLAY

Les aimables agents interdisent l'utilisation d'un pied (cela relève du domaine des professionnels).


- de l'acquisition d'une carte annuelle au domaine de Versailles
Quelle belle invention que ce passe annuel !
Vive le passe annuel.

Voyez sur http://www.chateauversailles.fr/


- des conseils toujours  précieux, parfois envieux, d’un ami adepte de la balance des blancs manuelle (à l’époque) et du matériel de compétition sous-exploité.
Merci à lui.


Ce blog contient parfois des photos
    - de visiteurs (Tant ils sont nombreux mais aussi source d’inspiration)
    - d'agents du parc (Ils font partie de la vie du domaine et sans eux...)

Si une de ces photos doit être enlevée pour de légitimes problèmes de droit à l'image, faites le moi savoir. Contactez-moi en privé le cas échéant.

Une part des photos se veut humoristique ou décalée.
Si l’à peu près pourri ou le calembour moisi ne vous fait pas peur. Tant mieux.
Vous excuserez mes approximations probables et les fautes de frappe ou d’orthographe possibles.

Partagez, citez, référencez ce blog tant qu’il vous plaira.

Si un cliché vous plait et qu’une exploitation vous tente, contactez-moi en privé.

Les droits d’auteur, cela se respecte.

 

Dans tous les cas, un commentaire de votre part sera le bienvenu et me motivera.

N'oubliez-pas, ce site est là pour le plaisir des yeux.
   Thierry

 

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