Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 août 2013 6 17 /08 /août /2013 04:22
Les mariés de l'an 2.

- L'an 2 du blog, mais c'était il y a 3 jours !

- Oups, mince, raté. Mais de peu.

Jardin Haut.

Grand Trianon.

Versailles -- Juillet 2013

Partager cet article
Repost0
16 août 2013 5 16 /08 /août /2013 04:49
L'art de la manipulation génétique...

Déjà au temps de Louis XV, il était d'usage d'envoyer de part la monde des navires pour ramener les espèces végétales les plus rares et les plus surprenantes afin de tenter de les accoutumer à nos latitudes.

Voici le surprenant Baleachius felefesnet. (En latin le "e" si lit "é"), appelé vulgairement balais à chiottes, ramené en direct d'Australie par le chevalier De la Place Nette en 1742 et acclimaté par ses soins en l'orangerie de Versailles. Hélas, la floraison de mars à juin de la plante était incompatible avec les besoins des fesse royales. Elle fût remplacés par des feuilles de lotus.

Callistemon comboyensis.

Connu sous le nom anglais de Cliff Bottlebrush (écouvillon à bouteilles).

Famille des Myrtacées (Myrtaceae) : Myrte, Goyave, Eucalyptus, Giroflier...

Orangerie

Versailles -- Juillet 2013.

Partager cet article
Repost0
15 août 2013 4 15 /08 /août /2013 04:34
Ou sont passées les chaises ?

Montage approximatif du bassin des couronnes à 40 ans d'écart.

Les chaises typiquement françaises des parcs d'antan ont disparu, comme les arbres.

La vision de 2011 non retouchée, ci-dessous.

Ou sont passées les chaises ?

Et celle de 1971.

Ou sont passées les chaises ?

Bassin des couronnes d’Étienne Le Hongre (1699).

Parterre du Nord.

Versailles -- 1971 et juillet 2011

Partager cet article
Repost0
14 août 2013 3 14 /08 /août /2013 04:48
Web 2.0

Le blog a deux ans.

Joyeux anniversaire le blog !

Merci pour vos visites (plus de 16000 visiteur, 45000 pages visitées)

Merci pour vos messages d'encouragement (quelque centaines tout de même)

...une belle aventure qui continue.

Un petit autoportrait à la femme drapée.

Femme drapée, antique anonyme.

Bassin du miroir.

Versailles -- Juillet 2013.

Partager cet article
Repost0
13 août 2013 2 13 /08 /août /2013 04:20
L'enlévement avant l'emballage final.

Enlèvement de Proserpine par Pluton (Girardon)

En 1674, le roi Louis XIV décida d’effectuer « la grande commande » pour le parc du château de Versailles. C’est ainsi qu’en 1675, le sculpteur français François Girardon (1628-1715) reçut la commande du roi d’un groupe sculpté en marbre, représentant l’enlèvement de Proserpine par Pluton. Cet ensemble devait aller avec sept autres enlèvements.

Nicodème Tessin rapporte que lors de sa visite en 1687 à l’atelier de Girardon au Louvre, il remarque que le sculpteur a presque terminé. Il évoque aussi l’existence d’un plâtre. Douze années sont nécessaires pour arriver à bout de l’œuvre. Cependant en 1683, le projet de la grande commande est annulé et les statues sont dispersées dans le parc. La plupart sont installées le long des charmilles du parterre Nord.

En août 1679, Girardon concluait un accord devant notaire avec Denis Martin, pour une somme de 4100 livres et un délai de cinq ans. Il devait transcrire dans le marbre l’enlèvement de Proserpine sous la direction de Girardon. Le contrat fut annulé moins d’un mois plus tard, mais on peut supposer que Girardon eut quand même recours au service d’un praticien pour effectuer la travail commandé. On sait, grâce aux archives de Versailles que cette réalisation a coûté 15000 livres, et son socle, 3250 livres.

On sait que « Girardon composa son groupe à partir de deux passages du livre V des Métamorphoses d’Ovide : l’épisode de l’enlèvement proprement dit (Paene simul visa est dilectaque raptaque Dit…vers 395-399) et la vaine opposition de la nymphe Cyrané à l’entreprise de Pluton (Dixit et in partes diversas bracchia tendens …vers 419-424) reflet d’un probable cahier des charges. »

En août 1694, on prévoit cinquante chevaux pour transporter l’ensemble de Paris à Versailles, et deux mourront en chemin. Le transport dura deux jours.

Le socle de la statue a lui aussi une histoire. Il est l’œuvre de François Girardon, et est encore davantage marqué par la grâce et l’élégance. On y distingue trois scènes différentes, qui se suivent, incitant le spectateur à en faire le tour.

En mars 1882, Louis Clément de Ris, conservateur du musée de Versailles, remarque la nette dégradation de l’œuvre et en février 1893, Pierre de Nolhac reprend en vain le projet de son prédécesseur.

En 1955 uniquement, la décision est prise de la mettre à l’intérieur pour la protéger et en 1990, une copie vint prendre la place qu’elle occupait précédemment. Grâce au mécénat de la société Moët Hennessy, la statue fut restaurée entre 2007 et 2009, puis placé dans l’orangerie, à côté de la statue équestre de Louis XIV sous les traits de Marcus Cursius du Bernin et retravaillée par Girardon. Cela lui permet de rester dans la cadre de Versailles.

Par ses dimensions immenses, la réalisation de l’ensemble sculpté est une véritable prouesse technique. Le marbre est dégagé de façon à mettre en valeur les trois personnages.

Inspiré de l’enlèvement de la Sabine de Giambologna, dont le sculpteur possède une reproduction miniature en bronze, Girardon ménage plusieurs angles de vue : les visages des trois personnages sont tous dans un angle différent, ce qui ne permet pas de les regarder tous les trois en même temps. Cela est réalisé afin que le spectateur puissent tourner autour de l’ensemble sans avoir jamais l’impression d’être au dos de la statue.

On remarque aussi que les lignes tourbillonnent et accentuent ainsi la violence de la scène. On pourrait penser qu’à la suite de ses différents voyages en Italie, l’auteur aurait pu s’inspirer de l’enlèvement de Proserpine du Bernin. Cependant on note quelques divergences de taille, comme par exemple la différence des regards des dieux. Celui de Girardon « dont les yeux n’ont pas été incisés » et celui du Bernin « lubrique, presque vulgaire ».

Quant au socle de la statue c’est à lui seul un chef d’œuvre. Avec des scènes gravées qui se succèdent pouvant aller jusqu’au haut-relief. On observe que trois scènes successives sont représentées :

Proserpine et ses nymphes cueillant des fleurs.
Pluton entraînant Proserpine vers l’entrée des Enfers
Cérès sur son char recherchant sa fille.

L’artiste a su rendre avec beaucoup de sensibilité la tension de Pluton, qui tend chacun de ses muscles. On distingue dans le marbre ses doigts qui s’enfoncent dans la chair de la jeune fille. Ses orteils sont crispés et ses veines ressortent.


L’enlèvement de Proserpine est un des mythes les plus anciens des Grecs et des Romains. Il permet d’expliquer le cycle régulier des saisons. Pluton le dieu des Enfers est amoureux de sa nièce la jeune Proserpine, fille de Jupiter et de Cérès, déesse de l’agriculture. Le dieu souterrain décide d’enlever la jeune fille, alors qu’elle se trouve en Sicile dans la plaine d’Enna à cueillir des fleurs, entourée de nymphes. En effet, Cyranée, représentée à terre, tente d’intervenir. De désespoir sa mère erre pendant neuf jours et neuf nuits sur la terre sans se nourrir, un flambeau dans chacune de ses main. Furieuse à l’idée que son frère ait pu agir de la sorte, elle décide de négliger les récoltes et Jupiter est obligé d’intervenir pour que les hommes ne meurent pas de faim. Un accord est trouvé : Proserpine alternera entre la vie sur la terre et la vie sous la terre avec Pluton. Elle passera donc deux tiers de chaque année avec sa mère et le reste du temps avec Pluton. C’est alors que sa mère porte le deuil de sa fille et que la terre ne produit plus rien, c’est l’hiver.
Localisation

Arrivé à Versailles en août 1696, l’enlèvement de Proserpine par Pluton fut d’abord installé au bout de l’allée royale, sur la demi-lune du parterre du Bassin d'Apollon. Malgré les protestations de Colbert de Villacerf, l’ensemble sculpté prit place au centre du bosquet de la Colonnade, c’est ce qu’attestent plusieurs descriptions inédites du jardin de Versailles, et cela dès 1696. Cependant dès 1955 son état jugé critique oblige les conservateurs à la mettre à l’abri dans les réserves du musée. En 1990 une copie de la sculpture est placée au centre de la colonnade. Entre 2007 et 2009, l’original fut restauré puis disposé à l’abri dans l’orangerie, où elle se trouve toujours.

Mesures

287,5 x 138 x 146 Hauteur totale avec le socle : 5 mètres.

Ne se visite que lorsque l’orangerie est vidée de ces plantes et qu'une exposition temporaire se tient là ou qu'une réception privée est organisée.

Rarement donc.

* Cet article à obtenu le prix de l'article le plus long paru sur ce blog en 2012-2013.

Mais il a été disqualifié non pour dopage mais pour pompage sur l'encyclopédie collaborative sur base d'architecture wiki.

Enlèvement de Proserpine par Pluton de François Girardon

Orangerie

Versailles -- Juillet 2013.

Partager cet article
Repost0
12 août 2013 1 12 /08 /août /2013 04:16
Le bassin de Neptune (Versailles-07/2013)

*

*Cet article à obtenu le prix de l'article le plus court de ce blog, saison 2012-2013.

Partager cet article
Repost0
11 août 2013 7 11 /08 /août /2013 04:12
Le peloton.

....ffffFFFFFFRRRRROOOOooouuuunnnnnne.....

Voilà.

Passé.

Rendez-vous pour le bicentenaire en 2113 (Si aucune guerre d'ici là).

Allée devant le bassin du fer à cheval.

Grand Trianon.

Versailles -- Juillet 2013.

Partager cet article
Repost0
10 août 2013 6 10 /08 /août /2013 04:39
Intimité dans les fourrés.

La Venus callipyge (qui à de belles fesses) dans les fourrés.

Pour ceux qui sont curieux, voyez l'article précédent pour voir que même précautionneuse, il y a toujours des risques à vouloir se dévêtir ainsi en pleine nature.

Et je ne parle même pas de l'auteur de ce cliché.

Vénus callipyge par Jean-Jacques Clérion (1686)

Rampe du midi du parterre de Latone.

Versailles -- Juillet 2013.

Partager cet article
Repost0
9 août 2013 5 09 /08 /août /2013 04:33
Le voyeur...

Caché dans les marronniers, il passe une tête.

Qui épie-t-il comme cela ?

Réponse dans l’article suivant qui se situe donc avant sur ce blog.

Aristée et Protée de Sébastien Slodtz.

Demi lune nord de l'allée d'Apollon.

Versailles -- Juillet 2013

Partager cet article
Repost0
8 août 2013 4 08 /08 /août /2013 04:26
A la queue l'eau l'eau.

Quand y fait soif, y fait soif.

Deux uniques points d'eau de part et d'autre de la cour d'honneur avant d'entamer la queue des grands jours qui serpente sur toute la cour.

Aile des ministres nord.

Cour d'honneur.

Versailles -- Juillet 2013.

Partager cet article
Repost0

Avant Propos

Bonjour, ce blog est né :

- de ma proximité géographique avec le domaine de Versailles.
A 15 minutes, donc, ni trop loin, ni trop proche. Je suis là en voisin en quelque sorte.
 

- de l'acquisition en 2010 d'un appareil photo reflex numérique puis de quelques successeurs
2010 : SONY a230 avec objectif standard 18-55 (3.5-5.6) et zoom sigma DG 70-300 (1.4-5.6)

2015 : SONY a7 i plein format 24.3 Méga Pixels avec objectif standard 28-70 (3.5-5.6)

2019  : SONY a7 iii  plein format objectif standard FE 28-70 mm F/3.5-5.6 OSS

2022 : Objectif grand angle SONY Zeiss 16-35 mm, F/4 ouverture constante, stabilisateur OSS


J'ai fait aussi des photos plus spontanées avec du matériel de moindre qualité.

2005 : SONY CYBERSHOT

2009 : CASIO EXILIM EX-H10 12.1 Méga pixels

2013 : NIKON Coolpix 16 Méga pixels

2019 : Samsung J6

2022 : Motorola G9PLAY

Les aimables agents interdisent l'utilisation d'un pied (cela relève du domaine des professionnels).


- de l'acquisition d'une carte annuelle au domaine de Versailles
Quelle belle invention que ce passe annuel !
Vive le passe annuel.

Voyez sur http://www.chateauversailles.fr/


- des conseils toujours  précieux, parfois envieux, d’un ami adepte de la balance des blancs manuelle (à l’époque) et du matériel de compétition sous-exploité.
Merci à lui.


Ce blog contient parfois des photos
    - de visiteurs (Tant ils sont nombreux mais aussi source d’inspiration)
    - d'agents du parc (Ils font partie de la vie du domaine et sans eux...)

Si une de ces photos doit être enlevée pour de légitimes problèmes de droit à l'image, faites le moi savoir. Contactez-moi en privé le cas échéant.

Une part des photos se veut humoristique ou décalée.
Si l’à peu près pourri ou le calembour moisi ne vous fait pas peur. Tant mieux.
Vous excuserez mes approximations probables et les fautes de frappe ou d’orthographe possibles.

Partagez, citez, référencez ce blog tant qu’il vous plaira.

Si un cliché vous plait et qu’une exploitation vous tente, contactez-moi en privé.

Les droits d’auteur, cela se respecte.

 

Dans tous les cas, un commentaire de votre part sera le bienvenu et me motivera.

N'oubliez-pas, ce site est là pour le plaisir des yeux.
   Thierry

 

Recherche

Categories