Il y a une semaine, j'ai eu l'honneur de faire l'objet d'un article assez élogieux.
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Hélas, au delà du plaisir immense d'avoir été repéré parmi les nombreux blogs qui animent la région et au delà des quelques visiteurs supplémentaires, la haine, la rapacité et la jalousie n'ont pas mis longtemps à se déchainer sur votre animateur motivé.
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Outre quelques messages aigris de "concurrents" jaloux, j'ai eu le déplaisir de recevoir ce week-end pas moins de deux courriers officiels émanant de la justice.
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Avant que de vous en détailler le contenu, j'annonce à ceux qui nous souhaiterez pas lire plus avant le message que je me vois contraint de cesser dès ce jour toute nouvelle publication. Ceci est donc le dernier article de ce blog, article que j'ai décidé de consacrer à un tableau de la galerie des Batailles et représentant un soldat fauché en pleine tête par un tireur anonyme.
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Détail obligatoirement anonyme (Scènes de batailles autour de 1800).
Galerie des Batailles.
Versailles - Septembre 2013.
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Le détail.
Pour commencer, il est important que je vous mette l'article paru dans le coté Versailles du 14 au 20 mars 2014.
Comme vous le lisez, en plus d'une petite phrases aimable, 3 clichés issus d'article récents ont été publiés.
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Autant de matière à me voir poursuivi par les assiduités acrimonieuses de pisse-vinaigres bien propres sur eux (mais qui sentent le vinaigre).
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2\ Première menace reçue.
J'ai reçu un courrier papier de Monsieur L., XIVème, nom resté anonyme. Ce monsieur a trouvé scandaleux que son autorisation n'aie été requise a priori sous prétexte qu'il, je cite : "apparaissoit sur l'huile sus-publiée, de surcroit de fort mauvais goût et de forte mauvaise facture" que j'eusse mieux fait "de ne jamais commencer, épargnant ainsi les risques d'une lettre de cachet".
J’eus beau penser m'excuser et lui signaler qu'en dehors de Curtius Marcus, en tout petit, nulle trace de sa personne. J’eus tôt fait de m'apercevoir qu'il n'y avait aucune trace d’adresse fiable sur la missive pour cela.
Que faire ? Rien. Je froissais le billet et l'abandonnais aux aléas du recyclage ancillaire.
1\ Première injonction reçue de la haute cours de justice au sujet de la photo représentant un gant posé sur la poignée d'une guérite, injonction émanant des humoristes repentis de grand Versailles.
L'accusation porte en effet sur le prétendu humour affiché de la scène au mépris évident des personnes ayant effectivement perdu une moufle en peau de phoque, une mitaine tricotée par la trisaïeule ou un gant en peau de chevreau retourné avec double surpiqûre.
La ligue des orphelins de la ganterie, conspue par là même tout humour sur le blog.
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D'aucuns me rapportent par ailleurs qu'un regroupement des mécontents (Une S.C.O.P. en fait) s'organise et que je suis en instance de me voir poursuivi par de puissantes obédiences telles que celle des visiteurs aux poses à la con (la V.P.C), celle des Versaillais Idolâtrant la Pompadour (De son nom Jeanne-Antoinette Poisson) (la V.I.P.) et celle des Véliplanchistes prénommées Maria (La V. Maria).
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J'ai reçu le soutient de la ligue des manchots, bienvenue mais bien piètre renfort, leur confrérie ayant été interdite sur le territoire du grand domaine, de la ville est de ses bailliages. Merci à eux.
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2\ Dernière injonction reçue au sujet de la photo représentant la statue dite "la Fourberie", sculptée par Le Conte et montrant une accorte et souriante femme tenant un masque et accompagnée d'un renard.
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L'association Versailles Pour Tous me somme de bannir tout article pouvant avoir lien, de près ou de loin avec un relâchement des mœurs que la société bien pensante et bien endoctrinante du 21ème siècle ne saurait tolérer. Comment oser proposer aux jeunes avides de blogs et de nouvelles technologies (comme en leur temps le Pager, le Minitel, le bélinographe, le poulet et le placard), une telle présentation de la femme qui est, comme chacun sait, un parangon universel de la fidélité, de la fécondité, de la naturalité et autres qualificatif en "ité", présentation donc sous des formes avenantes et outrageusement déformées, prônant c'est évident, le recours au Botox et à la chirurgie esthétique sans éthique alors que Marie-Jeanne-Madeleine n'a point encore trouvé de parti malgré son âge respectable et sa dote tout autant et que c'est phrases à la Proust n'ont en plus aucun sens à qui essayera de la suivre, non mais, il se prend pour ce blogailleur d'opérette.
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Vous l'aurez compris, tout ceci fait beaucoup trop de pressions.
trop de pressions comme celles qui en 1664, le 29 juillet, amenèrent le Saint-Siège à faire des excuses publiques à Fontainebleau pour l'Affaire de la garde corse.
Comme l'a dit une de mes connaissance, la reconnaissance entraine l'exigence.
Suis-je prêt à cette exigence ?
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La réponse et non, naturellement non.
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Aussi, je vais me plier à ces injonctions dès demain, lendemain de premier Avril avec une série d'article en totale adéquation avec mes détracteurs. Bref, du cul, du cul, du cul dans une série d'articles à la fois didactiques et humoristiques, à l'intention des jeunes, à des fins pédagogiques et édifiantes, vantant les mérites de la cours et le respect des conventions hétérosexuelles en vogue au XVIIème et XVIIIème siécle.
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En résumé, un cours d’éducation sexuelle à l'attention des jeunes gens et des jeunes dames non encore introduites dans le grand monde? Ces articles seront à la fois photographiquement irréprochables de par la bienséance des clichés et à la fois scientifiquement exacts afin que chaque damoiseau et chaque damoiselle sache en toute connaissance de cause, les risques à pratiquer le libertinage en dehors des liens sacrés des mariages de raison arrangés par leur parentelle.
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