Palmipède furax d'être dérangé par un visiteur trop proche et qui, comble de l'outrecuidance, n'a pas eu le temps de régler son appareil en priorité vitesse !

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Grand canal.

Versailles -- Janvier 2020.

Mouette (Chroicocephalus ridibundus).

Visiteurs bientôt agressés mais ils ne le savent pas encore. :-)

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Parterre d'eau, vers l'orangerie.

Versailles -- Septembre 2020.

Devenus rares à l'état captif, on ne les trouve guère plus que sur les automobiles de collection, essentiellement sur les modèles d'avant la seconde guerre mondiale.

Les bouchons de radiateur, loin de cette désuétude forcée par des préoccupations sécuritaires, sont retournés à l'état sauvage. On en croise de loin en loin aux abords du grand canal.

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Voici deux spécimens de Piafopata anglegus (Lalicus, 1921) , typiquement reconnaissables à leur posture naturelle penchée vers l'avant, ailes déployées.

Cette espèce aime à prendre la chaleur des rayons du soleil en se positionnant sur les bords des parapets, murets et autres corniches. Il faut dire que la marche est particulièrement peu aisée sur terrain plat quand on arbore fièrement un angle 30 à 45 degrés entre le sol et les pattes.

En vol, il est possible de les confondre avec une espèce commune, la mouette rieuse (Chroicocephalus ridibundus (Linnaeus, 1766)), dont l'espèce ne varie que de cet angle particulier.

Le cri de l'espèce se situe à mi-chemin entre le aow-kayïï-kao-kao-kao-kao du goéland et le reeuuuuu des premiers tacots de chez de Dion-Bouton.

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Mouettes rieuses (Chroicocephalus ridibundus (Linnaeus, 1766))

Bras du nord

Grand canal.

Versailles -- Novembre 2020.

Un jour sur ses longs pieds, allait, je ne sais où,

   Le Héron au long bec emmanché d’un long cou.

              Il côtoyait une rivière.

   L’onde était transparente ainsi qu’aux plus beaux jours ;

   Ma commère la Carpe y faisait mille tours

              Avec le Brochet son compère.

   Le Héron en eût fait aisément son profit :

   Tous approchaient du bord ; l’oiseau n’avait qu’à prendre.

              Mais il crut mieux faire d’attendre

              Qu’il eût un peu plus d’appétit :

   Il vivait de régime, et mangeait à ses heures.

   Après quelques moments l’appétit vint : l’oiseau

              S’approchant du bord vit sur l’eau

   Des tanches qui sortaient du fond de ces demeures.

   Le mets ne lui plut pas ; il s’attendait à mieux,

              Et montrait un goût dédaigneux

              Comme le rat du bon Horace.

   " Moi des tanches ? dit-il, moi, Héron, que je fasse

   Une si pauvre chère ? Et pour qui me prend-on ? "

   La tanche rebutée, il trouva du goujon.

   " Du goujon ! c’est bien là le dîner d’un Héron !

   J’ouvrirais pour si peu le bec ! aux Dieux ne plaise ! "

   Il l’ouvrit pour bien moins : tout alla de façon

              Qu’il ne vit plus aucun poisson.

   La faim le prit ; il fut tout heureux et tout aise

              De rencontrer un limaçon.

              Ne soyons pas si difficiles :

   Les plus accommodants, ce sont les plus habiles ;

   On hasarde de perdre en voulant trop gagner.

            Gardez-vous de rien dédaigner,

   Surtout quand vous avez à peu près votre compte.

   Bien des gens y sont pris ; ce n’est pas aux hérons

   Que je parle ; écoutez, humains, un autre conte. ;

   Vous verrez que chez vous j’ai puisé ces leçons.

De Laurentius Abstémius, aussi connu sous le nom de Lorenzo Bevilaqua, fabuliste et bibliothécaire italien auquel Jean de la Fontaine a emprunté cette fable.

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Héron.

Grand canal.

Versailles -- Novembre 2020.

La semaine des oiseaux

Cela faisait un moment que je n'avais présenté une petite semaine à thème.

En voici une autour de nos amis ailés, plus ou moins emplumés, squattant le grand canal.

A tout seigneur, tout honneur, le héron.

Le voici qui guette sa proie.

Approchons nous à pas de loup. (Le loup et le héron, n'est pas une fable de La fontaine)

Nous le reverrons cette semaine.

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Branche de Trianon.

Grand canal.

Versailles -- Novembre 2020.