....le coup fatal .

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Présentation singulière que cet accrochage de l'attique Chimay.

La Mort de Marat (ou Marat assassiné) est un tableau de Jacques-Louis David peint en 1793. Il est conservé aux Musées royaux des beaux-arts de Bruxelles (Belgique).

L'artiste représente Jean-Paul Marat, assassiné chez lui le 13 juillet 1793 par Charlotte Corday. La dédicace à Marat, David qu’on retrouve sur la boîte de bois, indique qu'il s’agit d’un hommage à Marat que le peintre connaissait personnellement, et qu'il avait vu, dira-t-il, la veille de sa mort, tel qu'il l’a représenté.

Quatre copies sont recensées, visibles au musée du Louvre, au Château de Versailles, au musée des beaux-arts de Dijon et au musée des beaux-arts de Reims. Peu après la réalisation du tableau, il fut décidé par la Convention par la voix d'Antoine Claire Thibaudeau, que des copies du Lepeletier et du Marat seraient peintes pour la manufacture des Gobelins, sous la supervision de David. Deux des copies appartenaient à David, ce qui alimenta au XIXe siècle une vive polémique sur la question de savoir si le tableau de Bruxelles était, ou non, l’original, ce qui n’est désormais plus contesté.

Charlotte Corday en 1793 par Jean-Jacques Hauer (1793)

Jean-Paul Marat assassiné le 13 juillet 1793 par Jacques-Louis David (1793) Copie par le maître de l'orginal.

Attique Chimay.

Versailles -- Mai 2021.

De nombreuses différences entre ces deux portraits officiels peint par Rigaud.

Saurez-vous toutes les identifier. Un indice, il y en a plus que 7.

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Le fameux portrait de Louis XIV en grand costume royal voit le jour presque par hasard dans des circonstances historiques. En novembre 1700, la cours apprends que le petit-fils du roi est destiné à monter sur le trône d'Espagne sous le nom de Philippe V. Son portrait, vêtu du costume royal ibérique traditionnel, est commandé à Rigaud.

Le voici :

Alors que Hyacinthe Rigaud capte rapidement les traits du jeune homme avant son départ pour Madrid, le nouveau souverain émet le souhait de posséder une représentation de son grand-père dans son royaume d'adoption.

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L’œuvre est immédiatement confiée à Rigaud qui a déjà peint le roi à deux reprises mais sans séance de pose. Cette fois-ci, il s'en voit attribuer deux, les 10 et 11 mars 1701 puis une troisième le 19 janvier 1902 dans l'appartement de madame de Maintenon au château de Versailles. Cette dernière évoque l'événement dans ses lettres et indique que c'est grâce à une attaque de goutte que le roi a pu demeurer plusieurs heures immobile.

Le tableau fût peint en atelier à l'exception donc de la tête, peinte préalablement sur un modello réalisé sur le vif.

Voici le modello :

Ce modello est un petit format (conservé au musée des beaux-art de Montréal) également présent lors de l'exposition.

Le souverain porte Joyeuse, l'épée du sacre des rois de France.

Le tableau est présenté à la cour en janvier 1702 dans les grands appartements.

Devant l’enthousiasme qu'il suscite, Louis XIV décide de ne pas s'en séparer et d'offrir une réplique à son petit-fils.

Devant l'enthousiasme que la copie suscite à son tour, Louis XIV décide finalement de conserver aussi cette seconde version et fait envoyer une œuvre totalement différente à Madrid.

Cette toile fera date au point que la mise en scène réalisée deviendra un passage obligé pour son arrière petit-fils, plusieurs fois dans sa vie et son arrière-arrière petit fils, bine des années plus tard.

De ses successions, Rigaud en réalisera plusieurs du jeune Louis XIV.

Les voici :

Louis XV à environ 5 ans. Commandé par le Régent immédiatement après la mort de Louis XIV, ce tableau est le seul portrait royal de Rigaud sur lequel le modèle apparaît assis, du fait du jeune âge du souverain. De la même façon, l'enfant ne pose pas avec Joyeuse ou le sceptre de Charles V mais avec celui d'Henri IV de plus petite dimension. C'était commode. Il suffisait de fouiller parmi les bijoux de famille. Ce sceptre sera hélas détruit à la révolution.

Cette seconde version sera réalisée en 1721.

Louis XV a alors 11 ans.

Celle-ci a été réalisée entre 1727 et 1730.

C'est la troisième et dernier représentation peinte par Rigaud vers l'âge de 70 ans. Il tient le sceptre de Charles V, pièce d'orfèvrerie du XIVème, surmontée d'une statuette de l'empereur Charlemagne, prêtée exceptionnellement à Rigaud pour l'occasion.

Payé 15 000 livres, ce tableau fera l'objet de nombreuses copies et répliques.

Voici le haut du sceptre de Charles V. Ce sceptre a survécu à la révolution Française.

Il a été réalisé entre 1365 et 1380.

On était conservateur dans le trésor royal. Il est désormais exposé au Louvre.

Enfin, cet article dépassant de loin mes habitudes, je pense que je n'aurais pas été sympathique si je ne vous avais pas montré Joyeuse, également présente à l'exposition.

Joyeuse ou épée du sacre est composée d'or, d'acier, de perles de lapis ou de verre sombre et date des IXème au XIIème siècle pour quelques ajout et du XIXème pour sa restauration. Le fourreau date du début du XIVème siècle et est constitué d'argent doré, de cuivre, de pierres précieuses et d'un velours violet brodé d'or.

Voici un détail du fourreau (conservé au Louvre)

6 portrait et un modello de Hyacinthe Rigaud ainsi que deux des bijoux de la couronne (Le sceptre de Charles V et l'épée du sacre)

Exposition Hyacinthe Rigaud.

Versailles -- Mai 2021.

Pourquoi ce titre qui n'a rein à voir avec la fin de l'année scolaire : c'est ici.

Et un petit peu partout sur le blog en suivant le tag : statua

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Deux jeunes paysans lyciens, dont la fille métamorphosée en grenouille, autour d'une gerbe de marguerites et roseaux de Balthazar et Gaspard Marsy (1670).

Bassins des lézards.

Parterre de Latone nord.

Hercule de Louis Le comte (1686), en arrière plan.

Versailles -- Mai 2021.

Parterre du midi.

Versailles -- Mai 2021.

Rampe sud du parterre de Latone.

Versailles -- Mai 2021.