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28 octobre 2016 5 28 /10 /octobre /2016 04:34
La turquoise

Berline de gala à sept glaces par Prelot, carrossier (1804)

Réalisée pour le sacre de Napoléon premier, elle a servi également pour son mariage avec Marie-Louise en 1810, puis le mariage de Napoléon III et son sacre en 1853 er enfin le baptême de son fils en 1856.

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La turquoise.

Galerie des carrosses.

Versailles -- Mai 2016.

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10 septembre 2016 6 10 /09 /septembre /2016 04:37
Sur les pavés, le soleil.

Place d'arme

Grandes écuries.

Versailles -- Aôut 2016.

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30 août 2016 2 30 /08 /août /2016 04:16
Versailles panorama II

Poursuivons avec la cour des grandes écuries.

Entrainement à l'académie équestre de Versailles.

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Les grandes écuries

La place d'arme

Le château.

Versailles -- Juillet 2016.

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8 août 2016 1 08 /08 /août /2016 04:25
Ralliez-vous à mon plumage...

...et aujourd'hui (qui est le lendemain de l'article de la veille), un pigeon, avec cheval (et son écuyère)

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Entraînement, tôt, un matin.

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Académie équestre de Versailles.

Grandes écuries.

Versailles -- Juin 2016

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22 juillet 2016 5 22 /07 /juillet /2016 04:01
Grand deuil.

A la force de tirer sur la corde sensible des internautes, il fallait s'y attendre.

L'article d'hier, à la photo très médiocre, à l'angle de vue incongru et déplacé, au titre minable et indigne du moindre almanach, aux sous-entendus inacceptables et à l'approche culturelle inconsistante faute de cartel, m'obligent aujourd'hui à aborder un sujet de fond. La mort.

Et plus précisément, le char funèbre de Louis XVIII, le frère de Louis XVI et de Charles X.

Ce véhicule est le seul corbillard royal conservé en France.

Il a été construit en 1809 pour les obsèques du maréchal Lannes, duc de Montebello, à partir d'éléments préexistants assemblés à la hâte, portant les marques de trois carrossiers : Prelot, Devaux et Daldrigen.

Coté dimensions : 4,66 m de hauteur, 5,70 m de longueur, 2,58 m de largeur pour un poids de 2 500 kg environ.

Il a été transformé par la suite pour transporter le corps du duc de Berry, assassiné en 1820.

Il fût à nouveau remanié pour les funérailles de Louis XVIII le 23 septembre 1824.

Louis XVIII, roi de France depuis 1814, meurt le 16 septembre 1824. Une semaine après le décès, le 23 septembre. Un monumental corbillard attelé à huit chevaux caparaçonnés de velours noir, prend la tête du long cortège funèbre conduisant la dépouille du Roi des Tuileries jusqu’à l’abbaye de Saint‐Denis, nécropole des rois de France.

Cent un coups de canon sont tirés dans la cour des Tuileries.

En 1824, pour les funérailles grandioses – bien éloignées de la sobriété observée à la mort de Louis XIV et à celle de Louis XV – les Chambres ont voté des crédits exceptionnels et le service des Menus Plaisirs s'est appliqué à enrichir le char funèbre de symboles religieux et d'emblèmes royaux.

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L’état restitué lors de sa restauration en 1995 est celui des funérailles de Louis XVIII, car il est le mieux documenté et que ce char a servi à de nombreuses reprises (neuf fois au total) et fût donc plusieurs fois remanié.

Le char funèbre a resservi pour d'autres funérailles, dont celles des par encore cités maréchal Mortier ou de deux présidents de la IIIe République, Sadi Carnot en 1894 et Félix Faure en 1899.

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Au sommet du corbillard, la couronne de France est soutenue par un bouquet de lys au naturel et par quatre génies renversant une torche, symbole de la mort. La galerie est sculptée à jour de palmettes et, aux quatre angles, de lys surmontés de panaches de plumes d'autruches noires et d'aigrettes blanches. Aux encoignures, des anges-caryatides porteurs de palmes symbolisent l'espérance de la Résurrection.
Le drap mortuaire en velours noir bordé d’hermine aux armes de France et de Navarre, et le manteau royal en velours violet fleurdelisé et frangé d’argent, qui couvrent le cercueil ont été copiés d’après les originaux conservés, le premier au Mobilier National, le second à l’abbaye de Saint-Denis.

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Ce char funèbre, en mauvais état, se trouvait constitué de différentes pièces détachées. Pouvait-il être présenté au milieu des voitures, carrosses berlines, au vécu chargé d’histoire Curieux mystère de la volonté humaine, il est devenu un des fleurons du musée. C’est grâce au travail de recherche et de restauration, mené par M Daniel Meyer, conservateur en chef du musée de Versailles, et son équipe, que ce phénix, si l’on peut dire cela d’un tel véhicule, renaquit de ses cendres. "C’est à partir de l’examen de la voiture, de ses marques d’origine; M.R. 1790 comportant la couronne royale surmontée de trois fleurs de lys, et de l’observation d’un dessin à la plume de Chasselat montrant la translation du corps de S.M. Louis XVIII à St Denis, que Monsieur Roland Bossard, documentaliste au Musée National des chateaux de Versailles et de Trianon, identifia ce char funèbre comme étant celui du dernier Bourbon mort aux tuileries" -cf.Les funérailles de Louis XVIII de Pascal Moreaux-.

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Liste des illustres passagers :

- Maréchal Lannes, duc de Montebello, en 1809

- Le duc de Berry, fils du futur Charles X, assassiné en 1820

- Louis XVIII en 1824

- Le dernier des Condé, découvert pendu dans sa chambre en 1830,

- Le maréchal Mortier, victime de l'attentat de Fieschi visant le roi Louis-Philippe en 1835

- Le duc d'Orléans, fils aîné de Louis-Philippe tué dans un accident de voiture en 1842

- Le Roi Jérôme, frère de Napoléon1° en 1860.

- Le président de la Troisième République, Sadi Carnot, assassiné ; en 1894

- Le président de la Troisième République, Félix Faure, après une pompe funèbre (ou pendant, cela dépend des sources) en 1899.

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J'ai pillé allégrement plusieurs sources pour copier-coller cet article.

Faites une recherche sur le net et vous trouverez rapidement les sources en tapant "Char fenèbre Louis XVIII". Je tiens tout de même à distinguer ce site : Attelage-patrimoine, de loin le plus riche et le mieux documenté (sans que cela ne tourne à la monographie en 480 pages).

Les sources citent 9 à 10 utilisations. Donc, il en manque 1 (ou aucun selon les sources). Qui ?

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Char funèbre dit de Louis XVIII des carossiers Prelot, Devaux et Daldringen et des architectes Lecointe et Hittorff, dans son état restitué en 1995.

Galerie des carosses

Grandes écuries

Versailles -- Juin 2016.

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12 juin 2016 7 12 /06 /juin /2016 04:49
Le style léopard.

Assemblé entre 1730 et 1740, ce léopard menaçant aurait été inspiré par le léopard présent à la ménagerie de Versailles entre 1730 et 1741.

Gueule ouverte, yeux de verre exorbités, corps cambré prêt à bondir, c'est cette attitude naturaliste qui le laisse à penser.

Galerie des carrosses.

Versailles -- Mai 2016

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11 juin 2016 6 11 /06 /juin /2016 04:01
La turquoise.

Strictement au même pédigrée que la Victoire, ou l’Émeraude ou l'Opale ou la Topaze, la Turquoise est ici présentée avec quatre chevaux factices et leurs grands harnachements.

Il fallait bien, cette semaine de présentation très partielle de la galerie, vous montrer au moins une vue d'ensemble.

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Rassurez-vous, il y aura bien d'autres occasions de vous en montrer d'autres, même en panorama. Mais pas trop, pas trop vite. Et ce n'est pas la météo exceptionnelle du mois de juin (2016) qui viendra chasser rapidement ces clichés pour d'autres plus estivaux et colorés.Du moins, pas à en croire les quelques dernières semaines de grèves et d’inondations.

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Il reste demain.

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Il reste demain (c'est à dire pour ceux qui consultent à rebours, l'article que vous venez de lire).

Oui.

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La Turquoise

Galerie des carrosses.

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10 juin 2016 5 10 /06 /juin /2016 04:44
1804, année de la Victoire.

La victoire, une berline de gala à sept places de Jean Ernest Auguste Getting, carrosseir à Paris.

Réalisée pour le couronnement de Napoléon Ier, puis utilisée pour son mariage avec Marie-Louise en 1810, modifiée par Joachim Ehrler en 1853 pour le mariage de Napoléon III puis pour son sacre à Rome et enfin, retsaurée par Ehrler & fils pour le baptême du Prince impérial, fils de Napoléon III en 1856.

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Galerie des carrosses.

Versailles -- Mai 2016.

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9 juin 2016 4 09 /06 /juin /2016 04:07
Aux arts du calme !

Ils y à ceux qui, aux mots ardus, calent, et ceux qui aux armes ducales.

Leleu ? Mozart ? Ducas ? Quelle air me chante-t-il là ?

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Voitures d'enfants, traîneaux, berlines, carrosses, char, voitures de la Présidence, chaises à porteur...

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Chaise à porteurs aux armes ducales des années 1750-1765, repeinte probablement vers 1780.

La caisse est en bois mouluré, sculpté et doré de style rocaille. Les panneaux sont aux armes d'une duchesse avec un décor style Louis XVI. L'intérieur est garnie de velours de soie cramoisi.

Galerie des carrosses.

Versailles -- Mai 2016.

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Aux arts du calme !

Une chaise à porteurs.

Il était une fois l'homme.

Chacun ses références.

Le grand siècle (Épisode 18).

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8 juin 2016 3 08 /06 /juin /2016 04:24
Une scénographie totalement repensée.
Une scénographie totalement repensée.

La preuve !

Un de ces clichés date de 2003, l'autre de 2016.

Beaucoup plus d'espace.

Chaque objet est vraiment mis en valeur.

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D'accord, je vous fais poireauter depuis 3 articles.

Promis demain, une photo plus démonstrative.

Mais n'attendez pas que je vous dévoile tout tout de suite. Ouaf !

Il vous faudra certainement revenir car j'en reposterai d'autre de loin en loin.

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Roues de convoiement du carrosse du sacre de Charles X.

Signées Daldringen vers 1825, elles sont en bois peint avec un bandage d'acier.

Les grandes ont un diamètre d'un mètre soixante-dix et les petites d'un mètre quinze.

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Mais pourquoi des roues de convoiement ?

Parce que les roues de gala (article à venir) sont sculptées et dorées et n'auraient jamais pu faire le voyage jusqu'à Reims et retour sans risquer d'être endommagées et risquer le crime de lèse majesté. Ainsi (Je cite toujours le cartouche), la voiture accomplit le voyage sur ces roues puissantes et robustes, capables de supporter les "fatigues de la route" et son poids de quatre tonnes (pas des fatigues ni de la route mais du carrosse). Les fatigues de la route, une route pourrie, tout juste carrossable ? Un belle expression en tout cas.

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Galerie des carrosses.

Roues de convoiement du carrosse du sacre de Charles X.

Versailles -- Mai 2016.

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Avant Propos

Bonjour, ce blog est né :

- de ma proximité géographique avec le domaine de Versailles.
A 15 minutes, donc, ni trop loin, ni trop proche. Je suis là en voisin en quelque sorte.
 

- de l'acquisition en 2010 d'un appareil photo reflex numérique puis de quelques successeurs
2010 : SONY a230 avec objectif standard 18-55 (3.5-5.6) et zoom sigma DG 70-300 (1.4-5.6)

2015 : SONY a7 i plein format 24.3 Méga Pixels avec objectif standard 28-70 (3.5-5.6)

2019  : SONY a7 iii  plein format objectif standard FE 28-70 mm F/3.5-5.6 OSS

2022 : Objectif grand angle SONY Zeiss 16-35 mm, F/4 ouverture constante, stabilisateur OSS


J'ai fait aussi des photos plus spontanées avec du matériel de moindre qualité.

2005 : SONY CYBERSHOT

2009 : CASIO EXILIM EX-H10 12.1 Méga pixels

2013 : NIKON Coolpix 16 Méga pixels

2019 : Samsung J6

2022 : Motorola G9PLAY

Les aimables agents interdisent l'utilisation d'un pied (cela relève du domaine des professionnels).


- de l'acquisition d'une carte annuelle au domaine de Versailles
Quelle belle invention que ce passe annuel !
Vive le passe annuel.

Voyez sur http://www.chateauversailles.fr/


- des conseils toujours  précieux, parfois envieux, d’un ami adepte de la balance des blancs manuelle (à l’époque) et du matériel de compétition sous-exploité.
Merci à lui.


Ce blog contient parfois des photos
    - de visiteurs (Tant ils sont nombreux mais aussi source d’inspiration)
    - d'agents du parc (Ils font partie de la vie du domaine et sans eux...)

Si une de ces photos doit être enlevée pour de légitimes problèmes de droit à l'image, faites le moi savoir. Contactez-moi en privé le cas échéant.

Une part des photos se veut humoristique ou décalée.
Si l’à peu près pourri ou le calembour moisi ne vous fait pas peur. Tant mieux.
Vous excuserez mes approximations probables et les fautes de frappe ou d’orthographe possibles.

Partagez, citez, référencez ce blog tant qu’il vous plaira.

Si un cliché vous plait et qu’une exploitation vous tente, contactez-moi en privé.

Les droits d’auteur, cela se respecte.

 

Dans tous les cas, un commentaire de votre part sera le bienvenu et me motivera.

N'oubliez-pas, ce site est là pour le plaisir des yeux.
   Thierry

 

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