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Afin qu'il soit tout brillant tout neuf pour Paris 2024 (Saurait-on croire qu'il s'agisse d'un heureux hasard), le groupe sculpté a été démonté, gruté et acheminé dans un atelier pour bénéficier d'une restauration d'envergure.
Alors que l’ensemble des statues de plomb a fait l’objet de nombreuses restaurations depuis le XVIIIème siècle, la dernière restauration fondamentale remonte à 1955. Sous la direction de l’architecte Marc Saltet, un traitement structurel avait été engagé et les armatures endommagées furent remplacées.
Malgré un entretien régulier et de nombreuses réparations ponctuelles, le char d’apollon, très sollicité par les eaux présente des dommages importants : déformations structurelles liées à la corrosion ou l’absence d’armatures internes, altérations profondes du plomb, forte érosion des revêtements de surface et des dorures qui sont progressivement devenues orangées.
Depuis quelques semaines, une passerelle d’accès a pris forme au-dessus de l’eau pour atteindre les statues et les préparer au voyage. Destination : les Ateliers Saint-Jacques, à Coubertin, où elles seront restaurées en vue des Jeux Olympiques 2024. En effet, « ce bassin formera le plus spectaculaire des arrière-plans pour les épreuves équestres qui se tiendront ici, à l’extrémité du Grand Canal », rappelle Catherine Pégard, Présidente du château de Versailles, venue assister à ce lever de soleil tout à fait singulier. (source les carnets de Versailles).
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Il n'y a donc pas de hasard et que se soit l'atelier à Coubertin (Yvelines) relève quand même d'une belle coïncidence.
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Bassin d'Apollon.
Versailles -- Décembre 2022
